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Le Kohelet
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Vibert aime à dire que les arts se croisent… de la
peinture à la musique en passant par la poésie et la littérature…
Prenons Mallarmé,
Brise marine :
La chair est triste, hélas, et
j’ai lu tous les livres…
… fuir, là-bas, fuir.
Mallarmé aurait-il lu l’Écclésiaste ? Qui connaît le
Kohelet sait qu’il dit un peu la même chose ou que sa pensée poétique
va dans le même sens.
Le Kohelet de
Vibert, le tableau, fut de sa première exposition à Montrouge en 2003 ;
titre de l’expo : Promenades pour un
œil, seul.
La solitude, dans l’Écclésiaste, fermente en mélancolie souterraine
révélatrice de l’ambivalence de l’humain – autre thème cher au peintre.
Encre de chine, encres de couleur, papier Népal, ce tableau Vibert le
nomme, le baptise : ‘Le Kohelet’. Cette représentation pour le
moins osée de ce personnage haut en couleurs fut encore enrichie par
les mains d’artiste de Mireille Teyssier en 2014.
Un temps pour tout. Vanité des vanités, tout
est vanité. Oh la belle affaire !
Ce qui vient au monde pour ne rien troubler
ne mérite ni égard ni
patience.
René
Char - Fureur et Mystère.
Lavaudieu n’est qu’une étape.
On ne verra pas son Kohelet n’importe où !
Henri Bertrand – Ambert, juillet 2015
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