CHAPITRE I La
Musique
Dès
son enfance, Michel Vibert est irrésistiblement entrainé vers la
musique.
Le chant d'abord, comme en témoigne son image en Petit
Chanteur à la Croix de Bois
dans une église de
l'Extrême-Ouest français.
Puis
la guitare, que son époque n'appelait pas encore sèche --
l'électrique n'existant pas -- mais simplement classique.
Sans pour autant cesser de chanter, il évoluera
vite vers une musique plus moderne, plus incisive, ou selon le terme de
l'époque plus engagée.
Son prosélytisme musical le poussera parfois à
quelques excès, comme sur cette photo prise dans les
années '70. Plus fort que John
Cage, non
content de déstructurer la musique, il démolit également
l'instrument au cours d'une exécution à quatre mains.
La bonne ville de Montrouge verra
tout à la fois l'apothéose de cette première période, avec le
tour de chant de "Marins
Marine" à la fin du millénaire et le début de
la deuxième vie de Michel Vibert...
CHAPITRE II
La
Peinture
Fortement influencé par
Picasso -- qui par parenthèse habita quelque temps
à Montrouge -- il participe à l'organisation d'une exposition
au Musée Picasso d'oeuvres réalisées par des
adolescents en difficulté.
Sur cet élan, il se met à la
peinture (
voir les premiers essais remisés en son grenier
) et présente ses premières productions
conçues et
exposées à l'Atelier
Gutenberg, toujours à Montrouge.
Influences revendiquées, outre celle de Picasso : Lascaux
revisitée par Georges Bataille et Perceval
imaginé par Chrétien de Troyes.
Oeuvres sur supports divers, parfois de grande
taille, avec une majorité d'acryliques.
Les
terres cuites du XIXe étaient visibles en façade du 26
rue Colonel Guillon à Montrouge
CHAPITRE
III
l' Orient
Encres et papier
népalais, issu de l'arbre lokta, entraînent
un format le plus souvent intimiste. Une première
série sera présentée à l'Ecole Supérieure Montsouris.
En 2006, une deuxième série est exposée
au "125",
Boulevard Saint Germain. Référence explicite : Henri Michaux, ses
encres, dessins, et commentaires sur Zao Wou-Ki.
CHAPITRE
IV Comédie d'Images
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A partir de
2010, Michel Vibert prévoit une série de trois 'actes', parfois
entrecoupée d'entractes, mettant en scène des encres de grand format
jusqu'à 2 x (50 x 65) sans pour autant renoncer à ses productions sur
papier Népal ou aux acryliques sur toile.
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l' Acte I,
a eu lieu en mars 2010, au domicile de l'artiste
- l'Acte II,
toujours en 2010
a combiné, à l'Ecole Supérieure Montsouris, une exposition et des
interventions de comédiens proposant au public des textes de François Cheng sur
la peinture chinoise.
-
l'Acte III et dernier a eu lieu en
juillet-août 2012, à la Maison de
Mandrin,
galerie de la Ville de Brioude. Ci-contre, Vibert éclairé par les
vitraux de Kim en Joong dans la basilique Saint-Julien.
Entre-actes auvergnats,
ou la musique comme antidote à la peinture : Chants profanes-chants profonds en
2011 et 2012 dans les églises (romanes, bien entendu)
de Frugières-le-Pin et d'Agnat, près de Brioude.
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Expositions
2003 -
Atelier Gutenberg -
Montrouge
2005 - Ecole Supérieure Montsouris - Paris
2006 - 'Le 125' - 125
Bd St Germain
- Paris
2008 - Rue de Vaugirard - Paris
2009 - Aux
Cercles Bleus - Paris
2010 - Ecole Supérieure
Montsouris - Paris
2012 - Maison de Mandrin -
Brioude
2013 - Mairie d'Agnat (Haute-Loire)
2014 - Ermitage St Vincent - Vieille Brioude
2015 - Abbaye de Lavaudieu
2016 - Le Puy en Velay
La Grande Scie - 2013
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Selon
la
formule consacrée, Vibert
vit et travaille à Paris, et plus
précisément rive gauche ; à la belle saison il estive en Auvergne, au-dessus de 800m.
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